Impressions d'Elias du Magne vers 1900, technique mixte sur anciennes factures, 21 x 14,5 cm, encadré, 2006-2008. Extrait d'un tableau en 50 parties, exposé à la Villa Oppenheim en 2008-2009 et 2008-2009.




« Les notations – un vrai jeu !… La question la plus difficile est celle du contenu, des messages, des lectures. Pour l’Européen central, les nombres sur les feuilles sont faciles à comprendre, mais les termes et les noms grecs ne le sont pas. Ils constituent des énigmes. Ces énigmes peuvent être amplifiées, diminuées, vidées ou rendues absurdes par des ajouts (je résume toutes les possibilités sous le terme de « surimpressions »). Des contradictions surgissent entre les strates d’images ; elles sont insolubles. Les messages s’entrechoquent tellement qu’aucun message unifié ne peut être transmis. »

Les éléments visuels ajoutés sont destinés à répondre discursivement au contenu graphique des feuilles, instaurant une friction poétique entre les deux ; le contenu se situe entre les moyens.

— Herrfurth en 2006, dans son carnet de notes pour la préparation du tableau de l'exposition « Notabene ».


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